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LA TRANSMISSION
Les éléments nécessaires à la transmission moteur-hélice comprennent 4 pièces principales - Le tube d'étambot LE TUBE D'ETAMBOT Il sera pris dans du tube laiton ou mieux inox de diamètre 8/6 mm. Il portera aux environs du 1/3 avant de l'ensemble, une bague de bronze de 10 mm de longueur alésée intérieurement à 4 mm + 1/10 pour un arbre de 4 mm. Elle sera emmenchée en force dans le tube puis percer ensemble avec un forêt de 2,5mm un trou ne débouchant pas à l'intérieur de la bague, une goutte de soudure sera coulée dans ce trou. Le tube d'étambot ainsi constitué sera fixé d'une part au couple de l'emplacement moteur avec un dépassement de 5 mm, d'autre part au fond de la coque, côté intérieur par un longeron de bois dur, côté extérieur soudé sur une contre plaque laiton ou acier, longeron et contreplaque étant vissés ensemble de chaque côté du fond de la coque après bien entendu interposition de colle epoxy. Le tube sera ensuite arrasé parallèlement au fond de la coque, en fonction de la position de la bague. Bien noter qu'il n'y a pas de roulement côté moteur. Pour les modèles de haute compétition, il n'y a pas de tube d'étambot. L'arbre étant simplement porté entre le cardan moteur et la chaise. Il passe dans un tunnel creusé dans la coque. Une bague intermédiaire portée par un silent-bloc caoutchouc sera positionnée comme dit plus haut et supportée par un palier en équerre lui-même vissé dans la coque. L'ARBRE DE TRANSMISSION Réalisé en corde à piano parfaitement droite ou en acier STUB de diamètre approprié, il recevra à l'avant la boule mâle du cardan moteur bloqué par serrage vis pointeau (2) ou brasure. A l'arrière, la cloche du cardan femelle, tronconique, qui sera tournée dans du STUB alésée suivant la sphère de l'axe d'hélice, une saignée bilatérale recevra la goupille d'entrainement qui peut être elle-même réalisée à partir d'une aiguille de roulement. La cloche sera bloquée comme la sphère avant. Si la formule "brasage" est choisie, il conviendra après brasure de tremper dans l'huile puis faire revenir en chauffant au bleu et tremper dans l'eau. Certains modélistes utilisent également des arbres flexibles sous gaine mais nous n'en avons vu que sur des modèles d'initiation. De même nous n'avons jamais vu de cardan souple tel qu'utilisé en MRC FSR/H ou Offshore, sans doute parcequ'il n'est pas susceptible d'encaisser les chocs en torsion dûs à l'hélice. Rien toutefois n'empèche d'essayer... LE CARDAN MOTEUR Cet accessoire est en fait réalisé comme la cloche du cardan femelleà ceci près qu'il est alésé puis fileté au diamètre de l'arbre moteur sur lequel il permet de serrer le volant. Il doit donc comporter au moins duenx méplats à défaut de 6 pans pour permettre le serrage. Les goupilles d'entrainement sont réalisées comme indiqué plus haut ou prises dans de la corde à piano du diamètre approprié (soit 3 mm pour un 10 cc). Elles comporteront 2 méplats à chaque extrémité, limés bien parallèles, qui viendront se loger dans les encoches des cardans. LA CHAISE D'HELICE Cet accessoire est réalisé à la fraise et à la lime dans un bloc de dural de dimensions appropriées. A défaut par montage et brasure de 3 éléments, tube, pieds et platine dans des métaux appropriés au brasage, laiton ou acier par exemple. Les paliers de roulement seront réalisés en CELOROM ou en Téflon. Proscrire les bagues à aiguilles ou à roulements. A la rigueur, des bagues autolub en bronze fritté. Pratiquer dans le tube de la chaise qui reçoit les paliers 4 saignées anti-rotation (à la petite lime triangulaire). Ces paliers seront ensuite emmenchés en force et seront alésés au diamètre de l'axe d'hélice + 1/10. L'arbre de chaise, une butée à billes et la rondelle d'entrainement de l'hélice termineront le montage sans oublier un écrou frein derrière celle-ci, à toutes fins utiles, surtout si l'on n'est pas membre du club de plongé local ;-) L'arbre devra tourner parfaitement libre dans les bagues qui assurent un roulement parfaitement doux dans l'eau et ne s'usent pratiquement pas. Elles sont de plus peu onéreuse et facile à réaliser. Cet exposé se terminera par un tableau donnant les valeurs moyennes des caractéristiques propres aux 3 catégories d'hélice marines A1-A2-A3. Elles ne sont données qu'à titre indicatif et peuvent donner lieu à des modifications en raison de l'utilisation d'un moteur ou d'un autre mais il faut toujours rechercher la légèreté, la simplicité, la solidité et la qualité des montages. De manière générale, éviter les "usines à gaz" et rechercher l'optimisation des divers éléments les uns par rapport aux autres pour atteindre la meilleure performance.
Les moteurs, cardans, arbres, chaises, flexibles, hélices, peuvent être trouvées auprès de certains détaillants, ainsi que les métaux et les petits accessoires. L'objectif n'étant pas de faire de la publicité dans ces lignes, nous pourrons vous guider sur demande de votre part auprès du club MCM. Une précision toutefois concernant les modèles de début que l'on peut classer dans la catégorie A2. La chaise d'hélice n'est pas forcément nécessaire. Il suffit de prolonger le tube d'étambot jusqu'à l'arrière du modèle et de le fixer sous le fond du bateau de façon à ce que l'hélice se trouve, après interposition du palier, de la butée et du plateau d'entrainement, à environ 15 à 20mm du tableau arrière. Côté moteur, pas de palier, simplement le cardan et une simple bague à l'entrée du tube pour empécher l'arbre de filer dans l'eau. Cette formule ne vaut pas pour les hautes performances. Elle a cependant le mérite de faciliter le montage mais aussi le lancement de l'engin qui devient également plus économique à réaliser. |