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CM 2005

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REGLEMENT

 

Le règlement en vigueur est celui de la NAVIGA 1999 Section M dont j'ai repris les chapitre spécifique au Pylône. Je joins également un règlement national qui complète le précédent et qui permet de s'initier au Pylône tout en se mesurant à d'autres lors de rencontres nationales. Il serait intéressant de définir également un règlement électrique, alors si vous avez des idées, n'hésitez pas.

Pour commencer, je vais vous présenter les différentes classes de cette catégorie.

- A-1 Bateau de course de construction libre capable de flotter (bateau posé sur l'eau sans être fixé au câble, réservoir(s) plein(s), moteur coupé) équipé d'un moteur à combustion thermique d'une cylindrée jusqu'à 3,5 cm3 avec propulsion par hélice marine

- A-2 Bateau de course de construction libre capable de flotter (bateau posé sur l'eau sans être fixé au câble, réservoir(s) plein(s), moteur coupé) équipé d'un moteur à combustion thermique d'une cylindrée supérieure à 3,5 cm3 jusqu'à 6,5 cm3 avec propulsion par hélice marine.

- A-3 Bateau de course de construction libre capable de flotter (bateau posé sur l'eau sans être fixé au câble, réservoir(s) plein(s), moteur coupé) équipé d'un moteur à combustion thermique d'une cylindrée supérieure à 6,5 cm3 jusqu'à 10 cm3 avec propulsion par hélice marine.

- B-1 Bateau de course de construction libre capable de flotter (bateau posé sur l'eau sans être fixé au câble, réservoir(s) plein(s), moteur coupé), de plus l'hélice aérienne doit être au-dessus du niveau de l'eau dans toutes les positions de celle-ci, équipé d'un moteur à combustion thermique d'une cylindrée jusqu'à 2,5 cm3 avec propulsion par hélice aérienne

Objectif des compétitions

Atteindre la vitesse la plus élevée (en Km/h) sur 5 tours d'un circuit circulaire de longueur développée de 500 m. La longueur du circuit est fonction de la longueur du câble du pylône au bateau. (diamètre 31,864 x 3,14 x 5 tours = 500 m).

 Le circuit de course doit être installé sur un plan d'eau tranquille de façon à permettre au concurrent, debout dans l'eau, de lancer son bateau pour le départ. La profondeur de l'eau à l'emplacement du départ doit être comprise entre 600 et 800 mm.

En plus d'un plan d'eau suffisamment grand (au moins 40m de diamètre), il vous faudra :

- Un pylône en tube d'acier de forte épaisseur qui doit être fixé solidement au centre du circuit (un modèle vous est présenté sur le site). Pour l'accrochage du câble, il sera équipé d'un roulement à billes très mobile équipé d'un anneau d'accrochage dont la distance avec le centre du pylône sera de 152 mm. Cet ensemble doit être monté sur la tête du pylône à une hauteur de 500 mm +/- 20 mm au-dessus du niveau de l'eau. Cette hauteur ne doit pas changer au cours de l'épreuve.

- Un câble d'une longueur de 14560 mm, réalisé en fil d'acier d'une résistance à la traction d'au moins 180 Kg/mm². Le diamètre pour les différentes classes doit être de :

- Classe A1 : 0,50 mm pour 35,34 Kg ( p * D² / 4 * 180 )

- Classe A2 : 0,80 mm pour 90,48 Kg

- Classe A3 : 1,00 mm pour 141,37 Kg

- Classe B1 : 0,50 mm pour 35,34 Kg

- Un poteau de mire de visée

- 3 chronomètres

- une installation d'essais de traction des câbles

- Un double décamètre à ruban

- Un comparateur pour mesurer le diamètre des câbles

- Une installation de distribution de carburant

- Un sonomètre

- Un ponton de départ

- Un bateau de récupération

et s'il s'agit d'une compétition :

- Une table protégée des intempéries pour le juge de ponton et le secrétaire

- 2 chaises

- Une table représentant le circuit de compétition

- Un tableau d'affichage des résultats

Moyen en personnel :

- Un juge de ponton

- 3 juges chronométreurs et un juge au sonomètre

- Un secrétaire

- Un préposé à la distribution de carburant

Tous les anneaux des câbles doivent être confectionné en respectant le croquis :

Ce montage est pratiquement impossible à réaliser sur les câbles A2 et A3. Vous verrez plus loin dans le texte comment confectionner un anneau pour ces classes.

REGLEMENT NATIONAL

Classe A2 ECO :
Bateau de course de construction bois (seule des renforts de structure pourront être en composite) équipé d'un moteur standard à combustion thermique d'une cylindrée de 6,5cc à échappement latéral et silencieux (résonnateur interdit et à admission par le vilebrequin, monté ou non sur roulement à bille. Le carénage avant devra laisser le moteur apparent et ne pas dépasser en longueur le niveau du volant d'inertie. Ce moteur pourra être de confection commerciale ou personnelle. Un carburant à 10% de Nitrométhane maximum pourra être utilisé, il sera fourni par l'organisateur.

Classe B1 ECO :
Bateau de course dont le moteur aura une cylindrée maximum de 2,5cc et propulsé par une hélice aérienne. La cellule sera de construction bois suivant un plan standard. Le moteur sera de type standard à échappement latéral ou central avec silencieux ou résonnateur et à admission par le vilebrequin uniquement.

Classe A, B, électrique :
A définir

Classe vieille tige :
AV :
tout modèle à hélice marine capable de tourner sur les câbles standard définis en fonction de la cylindrée du moteur AV1, AV2, AV3.
B1V :
Tout modèle à hélice aérienne avec moteur d'une cylindrée maximum de 2,5cc capable de tourner sur le câbles définis pour la catégorie B1.

Les modéles AV et B1V comme les moteurs seront des originaux ou des reproductions de modèles ou moteurs d'avant 1970. Ceci devra être justifié par des documents d'époques. Le carburant est libre. Si la cylindrée est supérieure à celle autorisée par le règlement ou si le poids du modèle est supérieur à 3,5 kg, le concurrent devra fournir lui-même le câble adapté dont le diamètre sera porté à 1,5mm.

Classe vapeur VI :
Les modèles à propulsion par vapeur avec des chaudières à vaporisation instantannée (Flash Steam) sont admis pour autant qu'ils soient aptes à fonctionner dans le cadre du règlement général des classe A, B. Si le poids du modèle est supérieur à 3,5 kg, le concurrent devra fournir lui-même le câble adapté dont le diamètre sera porté à 1,5mm.

CABLES, BRIDES, EPINGLES, MANILLES.

La longueur des différents éléments constituant le câble sera celle indiquée par le règlement général NAVIGA c'est à dire de l'axe du pylône à l'axe du modèle 152 + 14560 + 122 = 15932mm ou si vous préférez 15m932. Le diamètre du câble sera conforme à celui imposé par la classe considérée, à savoir :

CLASSE
RESISTANCE
Ø DU CABLE
AV/VI (>3,5kg)
240kg
1,5mm
A3/AV/VI (<3,5kg)
142kg
1mm
A2
90kg
0,8mm
A1/B1/B1V
36kg
0,5mm

Extrémités de câble

Avant toute chose, je tiens à préciser qu'il ne faut surtout pas surchauffer les câbles pour ne pas les fragiliser. L'utilisation de chalumeau ou tout autre principe de soudure à flamme est à proscrire. N'utiliser qu'un fer à souder électrique suffisamment puissant pour réaliser des brasures à l'étain.

- Dégraissez au solvant les extrémités du câble qui doivent être travaillées. Enfilez les tubes formant la cosse et les courber en "coeur".
- Après avoir formé les boucles, décapez les emplacements à souder avec un papier abrasif fin à l'eau.
- Etamez soigneusement l'emplacement de la ligature cuivre et enlever le surplus de soudure.
- Nettoyez au solvant pour éliminer toute trace de décapant
- Ligaturez avec le fil de cuivre (que l'on peut récupérer d'un vieux transfo par exemple) éventuellement après avoir éliminé le vernis.
- Avant soudure, courbez l'extrémité libre d'environ 60° pour commencer l'épissure du câble, faire celle-ci.
- Soudez la ligature cuivre en s'assurant de la complète pénétration de la soudure. Enlevez le surplus et veillez à ce que la soudure ne pénètre pas dans le tube de la cosse.
- Treminez l'enroulement sur le câble de la partie restée libre, environ 6 à 8 tours, pour former une gaine souple à l'endroit où le câble rejoint la soudure. Celà prévient un éventuel point de fatigue générateur de rupture.

Réalisation des épingles de câble

Selon le mode de fixation choisi sur la tête du Pylône, on peut se dispenser de l'épingle à cet endroit. En revanche, celle-ci est indispensable pour prendre les deux extrémités de la patte d'oie qui sont réalisées d'ailleurs comme celles du câble principal.
Selon les cas, la longueur de la ou des épingles doit être déduite de celle du câble.
Il est également possible de trouver dans le commerce d'accessoires nautiques, des cosses en coeur et des manilles miniatures. Il faudra donc, là aussi, adapter et ce n'est pas forcément la meilleure solution ni la moins chère.
Il convient de remarquer que la boucle Racer au Pylône préconisée sur la figure du règlement NAVIGA n'est pratiquement pas réalisable sur les câbles de 0,8 et 1mm sans risque de blesser le câble lui-même. En outre, elle crée une zone de rupture évidente, donc, ne pas s'en servir tant que l'on ne participe pas à un championnat d'Europe ou du Monde. La corde à piano nécessaire pour réaliser les câbles se trouve dans les bonnes quincailleries. ATTENTION, les câbles tressés pour le vol circulaire ou la pêche au gros ne sont pas admis. En cas de difficulté pour l'approvisionnement, contactez le club MCM.

Schéma d'une boucle d'extrémité

DIMENSIONS APPROXIMATIVES
Ø du câble en mm
0.5
0.8
1
1.5
B dimension en mm
7
7
7
7
C dimension mini en mm
20
30
35
40
D dimension en mm
14
21
25
28
Ø du fil de cuivre en mm
3/10ème ou 4/10ème
5/10ème
6/10ème
8/10ème

Schéma d'une épingle

DIMENSION
A en mm
B en mm
Ø en mm
Rayon mini
AUTRES +
75
20
2
5
A3 et assimilés
65
16
1.6
3
A2 + ECO
45
13
1.2
1.5
A1, B1 et assim.
41
10
0.8
1.5

LE PYLONE

Comme vous vous en doûtez, cet accessoire est indispensable car il est la raison d'être de la discipline.

Pour le modèle utilisé par le MCM, il est constitué de trois parties.

1) Une embase constituée de deux cercles (cercles de roues de charettes de diamètre différent) reliés par 2 IPN en croix de St André, le tout étant soudé ensemble (diamètre total est environ de 2m).
2) A centre de la croix est soudé un tube d'acier de Ø 60mm dont la longueur correspond à la profondeur de l'eau à cet endroit, à laquelle on ajoute la problématique d'enfoncement dans la vase. Sur ce tube sont soudés deux écrous servant à guider deux boulons destinés au serrage de la partie mobile.
3) La partie mobile est constituée d'un tube d'acier coulissant dans le premier et dont la longueur est telle que l'on puisse régler la hauteur de la tête tournante entre 45 et 60 cm au-dessus de la surface de l'eau. La partie coulissante dans le premier tube doit être assez longue pour assurer une bonne tenue. En partie haute est soudé un rondin d'acier taraudé au Ø de la tige fileté qui recevra la tête tournante montée sur un roulement. La tête tournante elle-même est constituée de deux bras en planche de dural enserrant entre 3 boulons de Ø 7mm un roulement à billes étanche au passage de Ø 10mm. A l'autre extrémité, un boulon de Ø 7mm avec écrou + goupille Bêta permet d'attacher le câble principal.

Ce qui précède n'est cependant qu'indicatif, surtout pour ce qui concerne la partie embase qui, bien évidamment, doit être adaptée au "terrain", c'est à dire au fond du bassin ainsi qu'au niveau de celui-ci. La tête de l'embase devant pouvoir encaisser une traction d'au moins 120 kg sans flêchir.

LE PLAN D'EAU

Selon la disposition des lieux, choisir la zone la plus calme. Il convient d'avoir au moins 70 cm de profondeur au point de départ mais pas beaucoup plus et au moins 2m entre la trajectoire du modèle et la berge en raison du retour de clapot.
Le plan d'eau peut être confectionné dans de la bache d'irrigation pour le maïs par exemple si l'on peut se la procurer chez un cultivateur compréhensif ou dans le cas du manifestation plus ou moins ponctuelle, dans du polyane agricole (deux couches croisées) dont les bords seront constitués de bottes de paille le tout monté sur un lit de sable ou de plastique à bulle. Il faut disposer d'environ 40m X 40m.
Dans ce cas, on peut imaginer un modèle de Pylône qui s'adapte au terrain en s'inspirant d'un pied de parapluie forain. Le mât principal adapté à la profondeur sera fixé par articulation par quatres traverses suffisamment longues pour assurer la stabilité en fonction de la hauteur finale de l'ensemble. Sur le mât principal coulisse un tube à ajustage serré sur lequel viennent s'articuler quatre jambes de force, lesquelles viennent ensuite s'articuler sur quatres coulisseaux mobiles sur les quatres traverses. Un au moins des quatres coulisseaux doit comporter un dispositif de blocage accessible depuis la surface (à moins de disposer de matériel de plongé), le tout sans jeu. A l'extrémité des traverses, quatres lests plaqueront l'ensemble au fond, également à ajuster suivant les besoins, calculables en fonction des bras de levier. Ainsi les pattes du Pylône s'adapteront au relief du fond, il suffit de maintenir le haut du Pylône à l'aide de trois ou quatres câbles pour régler la verticalité qui doit être maximale. Il faudra également prêter attention aux vibration du Pylône au niveau du roulement à billes de la tête tournante et ne pas oublier que la résistance en tête doit être de l'ordre de 120 kg même si la traction des modèles n'atteind jamais cette valeur.

Voici deux photos d'un pieds de parapluie forain. Cliquez sur la photo pour la voir en grand

 
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